In Bezug auf die Vorwürfe gegenüber Murat bezüglich des Kavallerieangriffes am 16.10.1813
bei Wachau hier Pajols Memoiren :
Aus Pajol, General en chef, son fils aine, 1874
Band 3, S.103-104
Kurz in Deutsch zusammengefasst :
Es war Napoleons Befehl, die feindlichen Linien mit Kavallerie anzugreifen
Vor seiner Verwundung hatte Pajol seinen ADC Biot zur Vorauserkundung gesandt.
Dieser hatte das ungünstige Gelände Pajol gemeldet, « Wo die Pferde bis zur Brust im Sumpf versinken würden ».
Pajol hatte diese Meldung weitergegeben an Murat.
Murat hat die Meldung ignoriert.
bei Wachau hier Pajols Memoiren :
A trois heures, nous conservions toujours le terrain conquis, mais l’ennemi ne reculait
plus et opposait sur tous les points une résistance invincible.
Partout la lutte était acharnée et sanglante.
Irrité de ce temps d’arrêt et pressé d’assurer la victoire,
Napoléon se décida à jeter sa cavalerie sur la ligne ennemie.
Murat réunit tout le corps de Pajol à gauche de Wachau, tandis que Kellermann se plaçait à droite,
à la tète de la cavalerie polonaise et des dragons de la garde.
Le 5• corps fut d’abord engagé brillamment; mais, à quelque distance de Gossa, Pajol l’arrêta,
afin de reconnaître le terrain avant de s’avancer plus loin et de charger une batterie qui,
placée près du village, nous faisait beaucoup de mal.
Le capitaine Biot, aide de camp du général, revint bientôt annoncer que la vallée,
en avant de Gossa, n’était qu’un vaste marais, où les chevaux enfonçaient jusqu’au poitrail.
Pajol avertit immédiatement le roi de Naples, qui, après avoir causé quelques instants avec lui, s’éloigna.
Murat avait à peine fait quelque temps de galop, qu’un obus vint rouler sous le cheval du générai Pajol
et éclata: le cheval fut écartelé, et le général lancé à 7 ou 8 pieds en l’air.
Le capitaine Biot le releva; il avait le bras gauche cassé et les côtes fracturées.
Cependant le roi de Naples était retourné et avait demandé le général Pajol.
On lui dit qu’il venait d’être tué.
Murat conduisit alors lui-même la charge, sans s’arrêter aux observations qui lui avaient été faites précédemment.
Nos cavaliers s’embourbèrent dans les terrains marécageux; au moment où ils rétablissaient leur ligne,
les hussards et les Cosaques de la garde russe, débouchant par les ouvertures praticables
de Golden-Gossa, se jetèrent sur eux à l’improviste et les obligèrent à une retraite précipitée.
Cette masse énorme de chevaux poursuivis et poursuivants passa, sans lui faire aucun mal,
par-dessus le général Pajol, que capitaine Biot avait fait coucher à terre. Après cette avalanche de cavalerie,
tous deux se relevèrent, et le général, appuyé sur son aide de camp, marchait péniblement vers nos lignes,
quand un éclat d’obus vint encore le renverser. Pajol ne fut que contusionné;
mais il avait été ai fortement touché, que plusieurs doubles frédérics qu’il avait dans sa bourse
furent pliés comme un tricorne.
II se remit en marche, et rejoignit bientôt une de ses divisions.
Quelques hommes le transportèrent à Leipzig dans un état épouvantable: son bras pendait,
presque en lambeaux; son visage et son corps n’étaient qu’une plaie. L’Empereur, le voyant passer, s’écria:
« Mon cher Pajol, je ((fais une grande perte, que je ne remplacerai pas! » Il dit à. ceux qui l’entouraient :
Si Pajol en revient, il ne doit plus u mourir I »
Le rôle du général Pajol était fini pour la campagne de 1813.
plus et opposait sur tous les points une résistance invincible.
Partout la lutte était acharnée et sanglante.
Irrité de ce temps d’arrêt et pressé d’assurer la victoire,
Napoléon se décida à jeter sa cavalerie sur la ligne ennemie.
Murat réunit tout le corps de Pajol à gauche de Wachau, tandis que Kellermann se plaçait à droite,
à la tète de la cavalerie polonaise et des dragons de la garde.
Le 5• corps fut d’abord engagé brillamment; mais, à quelque distance de Gossa, Pajol l’arrêta,
afin de reconnaître le terrain avant de s’avancer plus loin et de charger une batterie qui,
placée près du village, nous faisait beaucoup de mal.
Le capitaine Biot, aide de camp du général, revint bientôt annoncer que la vallée,
en avant de Gossa, n’était qu’un vaste marais, où les chevaux enfonçaient jusqu’au poitrail.
Pajol avertit immédiatement le roi de Naples, qui, après avoir causé quelques instants avec lui, s’éloigna.
Murat avait à peine fait quelque temps de galop, qu’un obus vint rouler sous le cheval du générai Pajol
et éclata: le cheval fut écartelé, et le général lancé à 7 ou 8 pieds en l’air.
Le capitaine Biot le releva; il avait le bras gauche cassé et les côtes fracturées.
Cependant le roi de Naples était retourné et avait demandé le général Pajol.
On lui dit qu’il venait d’être tué.
Murat conduisit alors lui-même la charge, sans s’arrêter aux observations qui lui avaient été faites précédemment.
Nos cavaliers s’embourbèrent dans les terrains marécageux; au moment où ils rétablissaient leur ligne,
les hussards et les Cosaques de la garde russe, débouchant par les ouvertures praticables
de Golden-Gossa, se jetèrent sur eux à l’improviste et les obligèrent à une retraite précipitée.
Cette masse énorme de chevaux poursuivis et poursuivants passa, sans lui faire aucun mal,
par-dessus le général Pajol, que capitaine Biot avait fait coucher à terre. Après cette avalanche de cavalerie,
tous deux se relevèrent, et le général, appuyé sur son aide de camp, marchait péniblement vers nos lignes,
quand un éclat d’obus vint encore le renverser. Pajol ne fut que contusionné;
mais il avait été ai fortement touché, que plusieurs doubles frédérics qu’il avait dans sa bourse
furent pliés comme un tricorne.
II se remit en marche, et rejoignit bientôt une de ses divisions.
Quelques hommes le transportèrent à Leipzig dans un état épouvantable: son bras pendait,
presque en lambeaux; son visage et son corps n’étaient qu’une plaie. L’Empereur, le voyant passer, s’écria:
« Mon cher Pajol, je ((fais une grande perte, que je ne remplacerai pas! » Il dit à. ceux qui l’entouraient :
Si Pajol en revient, il ne doit plus u mourir I »
Le rôle du général Pajol était fini pour la campagne de 1813.
Band 3, S.103-104
Kurz in Deutsch zusammengefasst :
Es war Napoleons Befehl, die feindlichen Linien mit Kavallerie anzugreifen
Vor seiner Verwundung hatte Pajol seinen ADC Biot zur Vorauserkundung gesandt.
Dieser hatte das ungünstige Gelände Pajol gemeldet, « Wo die Pferde bis zur Brust im Sumpf versinken würden ».
Pajol hatte diese Meldung weitergegeben an Murat.
Murat hat die Meldung ignoriert.
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